En dépit des violences épouvantables arrivées cette semaine ou plutôt à cause, j’ai eu envie pour ce premier article de 2015 de légèreté et de futilité.
Ce n’est un secret pour personne, j’ai une maladie incurable qui s’appelle la collectionnite aiguë, d’ailleurs, je vous ai déjà parlé de ma passion pour mes carnets de bal , de mon affection pour mes théières ou mes pots à lait (je collectionne, tu collectionnes, nous collectionnons..) mais jamais de ma tendresse pour les cartes postales anciennes .
J’ai acheté les premières à 15 ans, pleines de naïveté, de candeur et de fraicheur, gardées précieusement pendant des décennies dans un classeur et finalement encadrées il y à quelques années.Elles me suivent au gré de mes déménagements et de mes nouvelles décos.

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Bohémienne aux grand yeux verts
Dessins à l’humour démodé, instantanés de scènes bucoliques, anciennes photos d’un village aujourd’hui défiguré par le béton et les panneaux publicitaires, en noir et blanc ou en couleur aux formats ayant évolué avec le temps, elles ont été écrites en 1906, en 1928 ou en 1950. Encouragée par la trouvaille dans une kermesse d’un album dédié à ce genre de collection( c’est l’occasion qui fait le larron, il faut bien l’avouer) mes chères cartes postales se sont multipliées au fil des ans .
Elles sont le témoins d’un temps révolu où les gens envoyaient des « Souvenirs de » ou des « Pensées de » à chacun de leur déplacement, des voeux au 1er janvier, et des « Joyeuse fête » pour la fête des mères ou le jour de la Saint Charles et où les timbres ne coûtaient presque rien. Nostalgie quand tu nous tiens …

A l’époque, Paris portait bonheur….
Que dire des quelques lignes griffonnées à l’arrière de chaque carte, de l’écriture rectiligne (souvent tracée sur un trait de crayon), soignée, où Pauline et Augustine offrent leur voeux pour l’année 1926 à leur tante, Georges souhaite une bonne fête à son père Charles,un fiancé écrit son amour à sa Joséphine, tant de petits bouts de vie qui m’émeuvent à chaque fois que je les relis.
Je vous souhaite un dimanche avec un crayon dans la main.
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