Que vous ayez choisi les pieds dans les feuilles mortes sous un soleil voilé, les pieds dans l’eau sous un soleil de plomb ou les pieds dans la neige sous un soleil éclatant, passez de bonnes vacances !!
A très vite !!
Bienvenue sur kath & ko dans mes billets ! Venez découvrir mes billets d’humour !
Depuis toujours notre langage et nos conversations sont émaillés d’expressions françaises et populaires . Certaines sont très imagées dignes d’un dialogue d’Audiard. Mais connaissons nous vraiment leur origine? J’ai trouvé par bonheur un petit manuel édité par Le Figaro Littéraire nous l’expliquant . On y retrouve des formules qui ont rythmé notre enfance telles que « yoyoter de la cafetière », « se mettre la rate au court-bouillon », « t’as le bonjour d’Alfred ». Florilège des plus savoureuses.
Comme disait ma grand-mère
Yoyoter de la cafetière s’adresse à quelqu’un qui dit des bêtises, qui ne réfléchit pas .. . Le verbe Yoyoter vient du fameux jeu de yo-yo qui monte et descend sans fin et le mot cafetière est familièrement employé pour parler de la tête.
Se mettre la rate au cours-bouillon, expression tellement imagée qui me fait toujours sourire signifie se tracasser, se faire du soucis . Elle est assez récente puisqu’elle date des années 1960 (le XXè siècle quand même …) on la doit à Frédéric Dard, créateur des San-Antonio au langage toujours fleuri. La rate étant d’après Hippocrate le siège de la bile noire, c’est a dire la dépression, la mélancolie.
Comme disait ma grand-mère
T’as le bonjour d’Alfred, expression totalement vieillotte et plutôt désagréable signifiant à un interlocuteur de manière ironique qu’il est congédié. Elle vient en fait de la première bd française intitulée Zig et Puce. Ses héros crée par Alain Saint-Ogan adoptent un pingouin nommé Alfred qui devient vite une star adorée du public , tous les trois avaient coutume de dire cette phrase aux ennemis dont ils se débarrassaient.
Comme disait ma grand-mère
En voiture Simone ! , équivalent de « en route » ou « c’est parti » évoque Melle Simone Louise de Pinet de Borde des Forest qui est la première femme à avoir eut son permis de conduire en 1929. Wonder women pour l’époque puisqu’elle devint ensuite pilote de course automobile émérite et enfin créa une des premières auto-école . Il faut malheureusement ajouter que l’expression complète était « en voiture Simone, c’est moi qui conduit, c’est toi qui klaxonnes « . Totalement macho et méprisant
A la saint- glinglin, formule très imagée qui indique une date totalement improbable du calendrier, un rendez-vous qui ne se fera jamais . « Saint »est une déformation du mot « seing »qui signifie « cloche » en ancien français. Quant à « glinglin »il vient du dialecte messin « glinguer » qui signifie sonner.
Rabattre Le caquet de quelqu’un a quelque chose de jouissif quand il s’agit d’un bavard importun . A l’instar des poules dans une basse-cour dont le caquet casse les oreilles. Déjà, au XVe siècle, le caquet était synonyme de « bavardage indiscret ». « Rabattre »signifie « ramener à un degré moindre », bref faire le silence.
Nom d’un petit bonhomme, aujourd’hui que vous alliez à Trifouillis-les-Oies ou au Diable Vauvert, courir le guilledou ou conter fleurette, mettez vos habits du dimanche mais ne vous attifez pas comme l’as de pique …
100 expressions favorites de nos grands-mères, Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire
J-8 avant le grand Jour, le jour de notre déménagement, toute la famille est sous pression, stressée et à la limite de l’implosion. Il faut bien avouer que les semaines précédentes ont été rockn’roll !
Je déménage, tu déménages, il ou elle déménage
Retour en arrière :
Après quelques jours de léthargie, occupée à philosopher sur « j’ai-du-temps-on-ne-déménage-que-dans-3-semaines », me prenant pour Samantha la Sorcière bien aimée de mon enfance, j’ai compris enfin qu’il ne suffisait pas de remuer mon nez pour faire entrer les assiettes et les verres dans des cartons.
On sait que déménager est vecteur de dépression nerveuse et de mal-être pour beaucoup. Pour ce qui me concerne, c’est plutôt synonyme de renouveau, d’énergie, et depuis quelques déménagements anarchiques, j’ai décidé de prendre les choses en mains. Evidemment il convient de prendre des jours de congé, de laisser les enfants à mamie Christiane et de rameuter les copains et les copines. Finis les montagnes de cartons ouverts 3 mois plus tard, les piles de vêtements introuvables et les dossiers disparus.
Pour commencer, il faut organiser, planifier et optimiser le temps avant le jour fatidique, de façon à ne laisser que les meubles et les gros paquets à transporter aux déménageurs. De plus déménager coûte un bras, voire deux,autant faire un maximum soi-même et puis sans vouloir faire ma Bree Van de Kamp, je n’aime pas trop que l’on touche à mes petites affaires…
Commence alors le tri fatidique, il faut vider TOTALEMENT les armoires, les placards et les étagères, afin de sélectionner quels seront les heureux élus (bibelots, vaisselle, livres, photos, magazines, accessoires, ustensiles…) et ceux qui finiront à la poubelle, quels meubles échoueront aux encombrants ou ceux qui auront leur dernier tour de piste, repeints en blanc ou patinés en gris.
Maintenant que tout est prêt , y a plus qu’à …
– Organiser une vente entre amies et amies d’amies un week-end, quitte à sacrifier une pièce pour exposer toutes vos petites merveilles (enfin pour vous, tous vos doublons et autres rossignols). Envoyez des invitations 1 semaine à l’avance, faites des touts petits prix et réunissez des lots, enfin donnez « les invendus » aux bonnes oeuvres, kermesse de l’école ou Emmaüs, vous pouvez aussi tenter votre chance en les mettant à vendre sur eBay, PriceMinister ou Amazon.
– Recycler ou acheter des cartons le moins cher possible, le papier bulle, le papier de soie, le scotch.
– Appeler les copines pour… un petit/grand coup de main et faire un planning.
– Récupérer tous les sacs Ikéa de la terre.
– Sortir les tiroirs des commodes, des bureaux, des armoires, vous les transporterez pleins dans votre voiture .
– Résilier et souscrire les contrats indispensables chez les fournisseurs d’électricité, d’eau, de téléphone, de télévision, surtout prévenir l’assureur, enfin changer les adresses à la Poste, à la banque, à la Sécu, le tout par Internet pour gagner du temps.
– Et puis empaqueter
A 10h j’emballe des verres, à 11h j’emballe des verres, à midi j’emballe …des verres (mais pourquoi je garde tout ça!!!) heureusement j’ai mes écouteurs sur les oreilles et toutes les chansons de Véronique Samson, de Carole King ou Genesis dans ma poche.
Quelques jours avant le déménagement, si le futur logis est à deux pas (comme pour moi) commencent les inévitables allers-retours, la voiture remplie jusqu’au plafond. Commencent aussi le rangement des livres dans les étagères Ikéa flambant neuves, l’organisation dans la cuisine, ou la salle de bain, la migration des vêtements dans leur nouvelle penderie, (et quand les cartons sont tous vidés on les ramène pour les réutiliser). A ce stade là, le mètre est mon nouvel ami, je note des mesures à la va-vite sur le petit carnet marqué « déménagement » qui ne me quitte plus, je griffonne des plans imaginant un salon comme-ci, une chambre comme ça.
Plus que 8 jours à attendre avant d’intégrer la nouvelle home sweet home , il y a encore plein de choses à faire mais cela commence à prendre tournure. Aujourd’hui dimanche, transport de quelques petits éléments de déco et de petits meubles, guéridons, consoles, tables de chevet etc.. pour leur nouveau nid.
Que du bonheur !!
Pas d’article, la semaine prochaine pour cause d’emménagement, mais les bonnes nouvelles, une nouvelle recette et « mes livres de février » (en retard) seront de retour dans 15 jours.
Que votre dimanche soit douillet, chaleureux et convivial !
Ma passion de la déco étant de plus en plus envahissante, j’ai des tiroirs et des placards qui débordent de bougeoirs, paniers, vases et autres bibelots dont il faut bien se débarrasser un jour ou l’autre.
Pour ce faire rien de tel qu’une bonne vieille brocante avec des copines, prétexte à passer une bonne journée et a lier l’utile à l’agréable.
Ci-joint le récit de ma dernière expérience en la matière, en mode ronchon et bougon !
Levée à l’aube, la voiture aussi chargée qu’un bus africain, me voila partie pour le Parc de Rocquencourt , où m’attendent déjà mes petites camarades.
Y a plus qu’à installer ma jolie nappe blanche monogrammée, mes articles à vendre, préparer un peu de monnaie et quelques papier d’emballage.
Oui, mais on ne m’avait pas dit :
-qu’il allait pleuvoir, ou alors si peu, enfin, juste assez pour prévoir l’imper et le chapeau, pas assez pour emporter des bâches, des plastiques et des parasols, des bottes en caoutchouc, des gants, des parapluies, des ponchos…
-que je pataugerai dans la gadoue toute la journée, les pieds transformés en glaçons, les chaussures trempées, la mine défaite et le mascara dégoulinant, à la recherche du moindre papier bulle pouvant protéger mes petites babioles.
-que je viderai mes bougeoirs en verre convertis en bouteilles, que j’essuierai mes coupes, mugs et plateaux, et que j’essorerai ma belles nappe, aussi mouillée qu’en sortant de la machine à laver, à chaque accalmie.
Cependant à l’heure du déjeuner, que nous voulions convivial et gourmand, les nuages laissèrent place au soleil .
Au menu (si ça peut vous donner des idées pour votre prochain pique-nique ) : mini brochettes de raisins et beaufort, de tomates et fêta, de melons, poulet rôti, chips de légumes, sandwiches à l’omelette, et en dessert quelques fruits, accompagnés de petits brownies fait-maison succulents, café et thé à volonté, il manquerait plus qu’on se laisse aller !
Malgré le mauvais temps du matin, quelques clients potentiels sont là, à la recherche de bonnes affaires, que dis -je de super aubaines .
Mais on ne m’avait pas dit :
-que ce n’était pas une brocante mais un vide-grenier, une foire à tout, un grand déballage.
-qu’il ne fallait pas mettre en vente des jolies choses, en parfait état et forcément pas données.
-que la réponse « 10 € » à la question « combien ? » était quasiment un gros mot et que quoi qu’il arrive et quel que soit le prix initial de l’article, « 5 € » était le maximum acceptable !
–que non seulement il fallait brader « c’est votre dernier prix » (Jean Pierre?) mais qu’en plus il fallait fournir le papier d’emballage et le sac plastique…
Tout cela bien sûr, sans un sourire ou un mot gentil , (oui je sais c’est le jeu, ma pauvre Lucette)
En revanche on m’avait dit :
– « C’est la crise, rien ne se vend ou alors 3 francs, 6 sous, n’emmène que des babioles ».
– que le prix du stand et de la table, eux ne se négocient pas ….
-de vendre sur Ebay et le Bon Coin .
A 17h, une heure avant la fin, il est plus que temps de remballer bibelots, colifichets et autres invendus, découragée, transie et fatiguée mais tellement heureuse de rentrer à la maison !
Bilan de cette journée interminaaable : des fou rires mémorables entre amies, quelques bibelots de moins à ramener et une certitude : ne pas recommencer l’année prochaine.
Que votre dimanche soit joyeux, ensoleillé et chaleureux !
Alors voilà, pour celles qui ne me connaissent pas, je fais des ventes éphémères à mon domicile 2 fois par an depuis 2 décennies.
Cette vente a eu lieu hier et je voulais vous montrer l’envers du décor, le travail de fourmi que cela implique pour les exposantes comme pour les hôtesses.
Je mets tout au féminin car il est rare qu’un représentant de la gente masculine passe le pas de la porte a ce moment la.
A force de dire aux unes et aux autres « les amies de vos amies sont mes amies « , elles sont toutes venues par deux ou trois remplissant ma maison de saluts joyeux, d’embrassades et de « je te présente ma cousine » , ou de » je t’ai emmenée ma voisine » faisant de cette vente, la meilleure à inscrire dans mes annales .
Le coup d’envoi est donné des mois a l’avance avec le choix des différentes exposantes, créatrices ou artistes ainsi que le choix de la date.
Trois semaines avant le jour fatidique, il faut envoyer les premières invitations ( par mail le plus souvent), et faire une piqure de rappel quelques jours avant la vente.
J-2 c’est le branle-bas de combat :
On enlève les chaises, on convertit les tables en consoles, on dégage les bibelots , on enlève les fauteuils, on remet les fauteuils ( Ou vont elles s’asseoir?? ), on déménage les tapis et bien sur on pousse les murs.
Puis on monte les tables à encoller du garage, on cherche les portants et les cintres qui vont avec, on réquisitionne tout ce qui à quatre pieds et un plateau, on invente des tables avec des planches coupées, posées sur une malle et enfin on cache la misère en recouvrant tout de jolies nappes.
J-1 les « filles » viennent installer leurs merveilles parfois jusqu’à pas d’heure, épuisées par le remballage de la vente précédente et le déballage de la nouvelle.
Après leur départ je jubile, je deviens la cliente unique d’un magasin qui fait nocturne, retenant une écharpe par ci, passant une veste par la ..
Mais une vente chez moi c’est aussi, s’amuser, se rencontrer, bavarder et bien manger !
Pour ce faire il convient de faire les courses, de cuisiner ( pour trente ou quarante personnes parfois) et enfin de planifier le déjeuner dans la cuisine (eh oui, le salon et la salle à manger sont plus qu’envahis ).
Je me transforme l’espace de quelques jours en cantinière et j’adore ça
Au menu : des quiches, des tartes salées, des cakes, des terrines, des gratins, des salades, des rillettes de sardine, de saumon, des pilons de poulet, des gateaux , des clafoutis, des mousses au chocolat etc.
Heureusement je suis relayée aussi par les amies proches qui mettent la main à la pâte et emportent qui une tarte salée, qui un gâteau ou une bouteille de vin.
Et par chance je suis aussi aidée par une maman toujours présente et efficace dans ces moments là.
C’est le jour J !
Debout à l’aube, je colle mon invitation sur le portail ( pour les nouvelles clientes) , prépare le café, le thé, organise le buffet et vérifie les derniers détails.
9h : les exposantes qui n’ont pas pu venir la veille arrivent, les bras chargés de sacs, de cintres et autres cabas, papotant avec celles qui sont déjà la tout en s’installant dans une ambiance bon enfant
10h : c’est parti !
Les « clientes » viennent pour acheter, trouver des cadeaux de Noel, des cadeaux perso des cadeaux douceurs, qu’elles ne trouveront pas ailleurs ou pas au même prix .
On essaye, on papote, on s’embrasse, on s’entraide (« j’ai perdu un chèque,tu ne l’as pas vu ? »)
On paye cash, on fait trois chèques, on fait crédit, on fait du troc, peu importe, on se fait plaisir !
13 heures : ma cuisine est transformée en ruche ou des dizaines d’abeilles y butinent, goutant un peu de quiche par ci ( une petite part, j’ai pris trois kilos » ), un peu de mousse au chocolat par la (« juste une cuillère , je suis au régime ») s’échangeant des recettes, des adresses, des bons plans, des nouvelles des enfants, des parents, la vie quoi.
C’est le moment où je cours dans tous les sens, accueillant les unes, servant les autres, parlant a tout le monde et à personne, le sourire aux lèvres, je savoure ces moments ou je me sens plus que vivante et même si je suis épuisée à la fin de la journée je me dis toujours :
« Vivement la prochaine vente »!
Et comme j’ai évoqué ma mousse au chocolat par deux fois dans ce billet, je ne pouvais pas faire autrement que vous en donner la recette version Trish Deseine
Je vous souhaite un bon premier week-end de l’avent avec achat de sapin, de guirlandes et autres boules de Noël !
SHABBY : rapé, élimé, usé,
CHIC : qui est élégant, distingué
Trouvées dans le très sérieux dictionnaire anglais « Harrap’s », les définitions de ces deux mots résument parfaitement ce qu’est le style shabby chic!
Paradoxe entre le vieux négligé et le sophistiqué, il prend sa source dans les grandes demeures de la campagne anglaise aux sofas alourdis de coussins en shintz et s’oppose au style victorien traditionnel.
Les préceptes qui fondent ce style sont le recyclage créatif, l’équilibre parfait entre le décrépit et le raffiné, et l’importance du « home sweet home »
Inventé par le magazine « World of interiors » dans les années 1980, en Grande Bretagne, le shabby chic est relayé à Santa Monica en 1989 par la styliste déco Rachel Ashwell, devenue aujourd’hui la grande prêtresse de ce style.
En effet elle le diffuse dans le monde entier au travers de livres, boutiques et autres reportages déco depuis plus de deux décennies.
En bonus, elle a également crée en 2011, au Texas, pour ses aficionados un bed and breakfast nommé « La Prairie », ou tous les codes « shabby » sont réunis:
Rideaux aux couleurs fanées, lits anciens aux draps en lin délavés, meubles délabrés relookés et débauche de fleurs dans des vases richement décorés.
Son mantra ? « la beauté de l’imperfection », son crédo ? »on évite « le faux vieux « et le » faux décrépit » car on prive ainsi, l’objet ou le meuble, de son histoire et de son petit supplément d’âme ».
A mi-chemin entre le style Gustavien, le chic Shaker et l’Estampillé XIIXè français (Ashley adooore Marie Antoinette! ) le style Shabby à réussi à combiner le confort, la beauté et le fonctionnel.
Quelques pistes pour vivre shabby :
-Trouver des meubles campagnards en bois blanchi, décapés ou à la peinture écaillée, des papiers peints fleuris, des tissus et des dentelles désuètes .
-Acheter des fauteuils et des sofas généreux.
-Disposer des pivoines, des roses anciennes, des lys blancs dans toutes sortes de contenants.( pichet, broc, pot a lait, carafes etc).
-Garnir les lits d’édredons à fleurs et d’oreillers à profusion.
-Accumuler les bougeoirs à pampilles, les lustres à pampilles, les appliques à pampilles, les candélabres à pampilles…
– Chiner des seaux en zinc, des vieux cadres, des torchons en lin, des chevalets anciens, des cages désuètes, des ailes d’ange.
-Récupérer des vieux volets pour en faire des têtes de lit ou des vieilles fenêtres pour en faire des peles-meles.
– Réunir des collections insolites, cloches en verre, clés rouillées, pots émaillés, et lanternes vieillies.
-Habiller des lampes d’abat-jour, type chapeaux de Laura Ingalls de » la petite maison dans la prairie ».
Coller des coquillages sur des boites, des cadres ou même des murs façon XVIIIè ( vous avez dit kitsch?)
– Fabriquer des couronnes, des bouquets, des guirlandes d’hortensias séchés.
-Vous êtes à court d’idée ? procurez vous les Bibles du Shabby chic telles que le magazine « Shabby style » mais aussi « Nordique living », »Maison romantique »..etc
Point n’est besoin de vivre shabby chic en total look, on peut aussi ajouter quelques petites touches à un décor traditionnel.
Récupérez une vieille commode que vous laisserez dans son « jus » ou que vous peindrez en vert pistache, rose poudré, jaune patiné, mauve lavande ou bleu fané.
Disposez des objets du temps passé, balances anciennes, paniers vieillis , boites à couture surannées, service à thé à » fleufleurs « attention il s’agit de faire « négligé chic ».
Rafistolez, décapez, cousez, peignez, bref, réinventez une nouvelle vie a ces objets tombés dans l’oubli, tels, cette théière en argent XIXe devenue vase, ce vieux poêle devenu console ou ce mannequin de couture vieillot devenu présentoir à colliers etc.
Alors à vous le grenier de tante Adeline ou de cousin Joseph!
Je vous souhaite un week-end chaleureux, convivial et romantique.
Oui je sais : je radote, je ressasse, je rabâche toujours la même chose depuis bientôt 3 semaines !
Je parle de Paradis, d’Ile enchantée et je conçois que cela puisse énerver mais j’avoue, je manque d’objectivité puisque j’aaiime ce pays depuis trois décennies !
Profitez de la fin de l’été pour venir passer quelques jours ( un week end ? ) pour vérifier que je n’ai pas menti.
Le Bonheur, à moins de trois heures de Paris en avion ( Air France, SAS, etc) vous avouerez que c’est tentant !!
D’ailleurs, je reprends volontiers ma casquette de guide pour vous faire partager mes bonnes adresses.
A quelques encablures de Stockholm (45 minutes paradisiaques avec les bateaux de la compagnie Waxholmsbolaget ) dans le petit port touristique de Vaxholm se trouve le Vaxholms Hembygdsgårds Café
Signe qui ne trompe pas, ce salon de thé/coffee bar où l’on mange de délicieux sandwiches, gaufres et autres douceurs est fréquenté essentiellement par des suédois
Cerise sur le gateau, cet endroit au charme fou est situé au bord de l’eau et s’inspirer des bonnes idées déco de Johanna et Eva est chose facile et tentante.
Caisses à pommes devenues jardinières, lanternes disposées un peu partout, anciens bidons de lait, cages à oiseaux et vases en zinc créent une atmosphère campagne /cosy « comme à la maison »
Je continue la balade et vous embarque maintenant à quelques kilomètres de là dans l’ile de Värmdö (44 kms de Stockholm) dans un hôtel ouvert depuis le mois de mai, idéal pour les diners en amoureux et plus si affinités.
Les pieds dans l’eau et la tête dans les étoiles, l’hôtel restaurant Fredriksborg fait partie d’une forteresse construite en 1735 pour défendre l’entrée de Stockholm.
Remarquablement réhabilité et décoré, ce lieu magique, ouvert toute l’année, offre une vue grandiose sur l’archipel, et coté jardin, sur le fort transformé en salle d’exposition.
On peut manger dehors l’été ou dans la véranda chauffée par un joli poêle en céramique en cas de météo capricieuse.
Je me permets un petit détour par Artipelag, toujours à Vermdö, pour vous parler de cet endroit unique dédié à l’Art et à la Nature.
Ouvert l’été dernier, sur 22 hectares, ce batiment de plus de 10 000 m2 abrite à la fois des salles d’exposition, deux restaurants, des studios d’enregistrement, des salles de conférence etc.
En bonus un long sentier à travers des forets de bouleaux et de pins débouchant sur la mer Baltique.(artipelag)
J’espère que vous n’avez pas posé votre valise car nous repartons un peu plus loin ( une dizaine de kilomètres ) dans le vieux port de Gustavsberg, capitale de la céramique, connu accessoirement pour ses sanitaires dans le monde entier mais pas seulement..
Haut lieu de la porcelaine, crée en 1826, la manufacture fut vendue en parcelles dans les années 1990, au grand dam des habitants.
Aujourd’hui le musée de la fabrique présente les modèles classiques de ses plus grands designers et abrite régulièrement des expositions.
Magasins d’usine, boutiques de déco, antiquaires et restaurants ont réhabilité avec bonheur ce vieux port suédois.
Artisans et artistes continuent de produire de la porcelaine et de la céramique à l’instar de Monica Johansson, amie de longue date, talentueuse et créative jusqu’au bout des ongles.
Petite incursion dans son atelier pour terminer ( monicastart)
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Et pour conclure ce billet, je vous propose la recette d’un des plats les plus populaires de Suède: Les boulettes de viande ou Köttbullar en suédois.
Je vous souhaite un week-end nordique, touristique et dynamique (pour la rime) !
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