Mardi, après deux heures quarante-cinq de vol et quelques trente minutes de route, nous avons embarqués  sur  le ferry qui nous transporte, à Skarpö, « mon » ile chérie de l’archipel suédois, qui comme toute station balnéaire qui se respecte, multiplie sa population par 4 ou 5 l’été et n’abrite qu’une poignée d’habitants l’hiver.

D’ailleurs, les ferries, qui sont gratuits, font la traversée sans relâche  (sauf la nuit) entre la ville de Vaxholm et l’ile de Rindö,(elle même reliée à Skarpö par un pont) là où ils ne fonctionnent que toutes les demies-heures en morne saison.

ferry 2

Cette année exceptionnellement c’est canicule, bronzette et baignade non stop  (heureusement, nous sommes loin des incendies qui ravagent le centre de la Suède), anoraks et bottes en caoutchouc s’abstenir .

Donc c’est sous un soleil de plomb, ce samedi, que me voila partie à la pêche aux bonnes trouvailles au Lions Club de Vaxholm , qui comme tous les samedi de l’été ouvre ses portes de 11 h à 14 h grâce à des bénévoles, dans un ancien entrepôt de trois étages surnommé « kruthuset « ( » la maison de la poudre à canon », probablement sa première affectation les siècles précédents),  réhabilité depuis en marché aux puces saisonnier.

 

au paradis du bricoleur
Au paradis du bricoleur

Ici, c’est la caverne d’Ali Baba pour les jeunes couples à la recherche de meubles à retaper, de nouveaux parents en mal de berceaux, de vieilles suédoises excentriques toujours à l’affut d’une bonne affaire, ou de chineuses comme moi, en quête du Graal-l’objet de chaaaarme,qui manque à ma collection.

bric à brac
Bric à brac sympathique

Anciens tourne-disques, commodes à rafraichir, argenterie kitsch, services à café un peu désuets, mais aussi skis, jouets et jeux, vélos, poussettes, cadres, livres, DVD, et vidéos d’occasion s’entassent dans cette espèce d’Emmaus scandinave, à des prix défiant toute concurrence (jolie commode vieillotte à 250 kr, environ 25 €, service à café en porcelaine à 150 kr,  env 15 €..etc).

service à thé
Au bonheur de la ménagère

Pour ce qui me concerne, butin un peu décevant : 2 bouteilles de limonade et une carafe …

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Un peu frustrée, j’ai donc décidé de flâner encore un peu dans la petite ville de Vaxholm au cas où un coup de foudre  est si vite arrivé  ….et bien m’en a pris car au détour d’une rue, Ô miracle j’ai trouvé une nouvelle boutique de déco : BVN design shop .

Boutique éphémère d’été, ayant pignon sur rue à Stockholm, BVN design shop propose différents objets stylisés,  mais aussi des fauteuils, des chaises et autres sofas relookés par la designer suédoise, d’origine britannique, Rachel Von Asch, turlupinée par les têtes de mort.

Ses créations sont  décalées, « dirty chic » et vintage, pas vraiment  ma tasse de thé à l’origine , mais qui au bout de quelques minutes  ont fini par me séduire et si vous êtes tentés par son talent, la boutique exporte sans problème( cliquez sur le lien ci-dessus pour voir sa page Facebook).

BVN design shop

Rachel van Asch

 

Bvn design

Lestée d’un cahier signé « Rachel Van Asch » (plus facile à caser chez moi, en France qu’un fauteuil), il est maintenant temps de reprendre le ferry, histoire de cueillir quelques fleurs pour habiller mes bouteilles de limonade.


bouteille de limonade

 

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trio de vases

 

Je vous souhaite des vacances récréatives, divertissantes et distrayantes.

 

 

 


Commentaires

3 réponses à “Un samedi à Vaxholm”

  1. Quelle chance ce beau temps suédois!
    Au bord de l’Océan on alterne entre pluie soleil et vent, dans un air doux mais rien de caniculaire!
    Et ça me manque un peu la chaleur….
    Bonnes vacances!

  2. J’avoue que je préfère la fraîcheur de tes fleurs dans tes bouteilles que les fauteuils à têtes de mort…;-)
    Fin de séjour en Charente maritime avec petit détour sur le chemin dans le marais poitevin… Et dans deux jours retour à Paris et départ pour Genève!
    Gros bisous et profite du soleil!

  3. […] conseils (avisés) de ma fille « maman c’est bien joli ton dernier article  (cf  Un samedi à Vaxholm) mais il n’y a aucune photo de la ville, on ne peut pas se rendre compte quand on ne connait […]

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