J’ai écrit l’article ci-dessous il y a quelques années et comme j’y tiens tout particulièrement, je le publie à nouveau pour cette fête des mères 2016, mais comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille , je l’ai évidemment remis au goût du jour :
Bonne fête à toutes les mamans !
Les nausées et le ventre qui s’arrondit, les envies de fraises ou de chocolat en pleine nuit, les promesses de bonheur, les incertitudes, les doutes, les questions -en bleu ou en rose- la chambre ?
Et puis les visites chez le pédiatre, la fierté « votre bébé est en avance pour son âge » les premiers vaccins, les premières fièvres, les dents qui poussent et qui font mal, les nuits blanches, toutes ces nuits blanches ..
Et tous ces nouveaux amis : Sophie la girafe, Winnie l’ourson, Kiki le petit singe et Babar l’éléphant.
Bonne fête à toutes les mamans !
La dent sous l’oreiller et la petite souris, la course à la nouvelle Barbie ou au dernier jeu de Game boy pour Nöel, la chasse aux oeufs de Pâques dans le jardin sous une pluie battante.
Les histoires à lire ou à imaginer pour dormir, les chansons de la colo retrouvées et chantées à tue-tête sur la route des vacances, les jeux » Jacques à dit, ll ou Elle, Ni oui ni non » pour occuper un été pluvieux.
Les câlins contre les gros chagrins, les baisers d’amour plein de mousse au chocolat, les premiers pas dans l’eau, main dans la main, les « maillots de bain bouées », rouges à pois blancs pour les filles, bleus à rayures pour les garçons, les châteaux de sable interminaaaables, les petits bobs et les crèmes solaires à tartiner, les pleurs chez le coiffeur, le dentiste ou le médecin.

Bonne fête à toutes les mamans !
Et plus tard, la boule au ventre le jour de la rentrée des classes, les maux de gorge, l’attente à la clinique pour une cheville luxée ou un poignet foulé, les dimanches dans les gradins pour un match de foot ou un spectacle de danse.
Les conduites à l’école matin, midi et soir ( pas devant la porte c’est la honte), les bulletins scolaires à signer, les réunions parents/profs, les prises de tête pour les devoirs de maths, les poèmes à réciter encore et encore, les dates d’histoire à mémoriser, les villes de France à placer sur la carte.
Les premières boums, le premier blazer ou la première robe branchée, l’apprentissage des figures de rock, les chagrins d’amour, les remises en question, les boutons d’acné et les appareils dentaires.

Bonne fête à toutes les mamans !
Mais aussi, les fournitures scolaires à acheter et les livres à couvrir chaque mois de septembre, les cours particuliers de maths, d’anglais, de piano, l’angoisse le jour du bac et les cierges brulés par Mamie, le champagne le jour des résultats.
Et puis la course aux inscriptions dans les écoles ou dans les facs, le code de la route et le permis de conduire à passer et à repasser, le stress des concours, l’excitation des anniversaires surprises -18, 20 ans- et les premières grandes séparations des stages à l’étranger (merci Skype et Facetime).
Edit 2016, Bonne fête à toutes les mamans !
Aujourd’hui, je peux ajouter :
Les premiers pas dans la vie professionnelle : les CV à corriger, la recherche d’un premier stage ou d’une première alternance, les petites contrariétés des premiers jours de travail à apaiser, l’angoisse des examens de fin d’étude.
Les rencontres des futur(e)s fiancés, les petites mesquineries qu’on ne peut pas s’empêcher, (c’est vraiment nécéssaire ses cheveux bleus/son piercing/ses jeans troués ?) elle/il a fait des études ? et ses parents ils font quoi ? elle /il travaille?
Le mariage du premier enfant, le cercle familial qui s’agrandit -ma fille va avoir une belle-soeur, je vais être « belle-mère », un nouveau statut à gérer, des bras à ouvrir plutôt qu’à refermer (comment? on m’a volée mon fils???), une nouvelle famille à rencontrer. Les préparatifs (d’ailleurs, vous vous en doutez, ce sera l’objet de mes futurs articles), le choix du traiteur, du restaurant, du château, des faire-parts, les robes, les costumes, les fleurs, la déco, les idées sur Pinterest, les doutes des uns, les suggestions des autres (au secours!).
Bref et sans pathos aucun, que l’on soit romancière ou boulangère, journaliste ou paysagiste, caissière ou secrétaire, bloggeuse ou rappeuse, être maman même s’il est le plus difficile au monde est aussi le plus valorisant de tous les CDI.
Alors bonne fête à toutes les mamans !
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