Mes bonnes résolutions

2014Et nous voila repartis pour une nouvelle année, pleine d’espoirs, de projets et de bonnes résolutions.

C’est sûr 2014 sera l’année où on arrêtera de fumer cigarette sur cigarette, de manger du chocolat par tablette, de craquer sur le premier petit pull qui passe (même si il est en solde et parfait avec votre jupe noire) ou le dernier parfum à la mode.

On se promet de lire toute l’oeuvre de Proust, d’apprendre une nouvelle langue, de visionner tous les films d’ Almodovar et d’assister à toutes les expos en vogue.

A ce propos, j’ai décidé de bien commencer l’année, et je suis allée voir l’exposition « Brassaï pour l’amour de Paris » à l’Hôtel de Ville et j’espère que mon enthousiasme sera suffisamment communicatif pour vous décider à aller la voir aussi !

Seul bémol, il y a beaucoup d’attente et il vaut mieux y aller le matin.

Exposition gratuite à l’Hotel de Ville

du 8 novembre 2013 au 8 mars 2014

Salle Saint Jean, 5 rue Lobau, 75004 Paris

Tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h Brassai à l'hotel de ville de Paris

 

Brassaï

 

Cette exposition raconte l’amour que Brassaï, écrivain, sculpteur, cinéaste et bien sur photographe portait à Paris et à ses habitants.

Grâce à ses 300 clichés on découvre avec plaisir, le quotidien des parisiens de l’entre-deux-guerres, comme celui de parents lointains dans une proximité étonnante empreinte de tendresse.

Brassaï met en scène avec émotion, entre lumière et obscurité, des endroits improbables de la capitale (les Halles et ses débardeurs, les arches des ponts, les becs de gaz, les grilles du jardin des Tuileries, les maisons closes etc ) .

Né à la fin du dix-neuvième siècle en Transylvanie, Gyulus Halasz, devenu Brassaï en 1929, découvre Paris à l’âge de quatre ans tout au long d’une année passée avec son père .

Tout l’enchante, les cabriolets et les calèches des grands boulevards, les dandys et les belles élégantes, les débuts du cinématographe et sa rencontre avec Buffalo Bill (le vrai) Du reste, tout au long de sa jeunesse il n’aura de cesse de collectionner les épreuves évoquant le Paris de 1900, son atmosphère et sa lumière telles des petites Madeleine de Proust .

Brassaï

 

Après des études à l’Académie des beaux- arts de Berlin où il rencontre Kokoschka et Kandinsky, il arrive à Paris en 1924 et ne retournera plus jamais dans son pays natal.

Devenu photographe, il arpente les rues de la capitale de jour comme de nuit (surtout de nuit) à la recherche de graffiti qu’il considère comme des oeuvres d’art populaire.

Le monde de la nuit le fascine car il y rencontre « ces vrais noctambules ceux qui appartiennent au monde du plaisir, de l’amour, du vice, du crime et de la drogue ».

Il fréquente les cabarets de Montparnasse côtoyant les grands bourgeois, artistes et demi-mondaines, comme les bals musette coudoyant les ouvriers au son de l’accordéon. Il affectionne également les courses de Longchamp où il photographie le « Tout Paris », les Folies Bergères où il se fond dans l’intimité des danseuses, le cirque Médrano où il se prend de passion pour les saltimbanques.

« Il considère la photographie comme une construction mentale effectuée à partir du réel qui permet de débarrasser la vision de cette couche d’habitudes et de préjugés qui l’a encrassée »

A partir de 1932, il rencontre Picasso qui lui propose de photographier ses sculptures jusque là ignorées, et avec qui il noue des relations étroites, il collabore également avec André Breton, Paul Eluard, Salvador Dali ..

Enfin, il réalise un court-métrage intitulé « tant qu’il y aura des bêtes » qui sera primé au Festival de Cannes en 1956.

En 1978 il reçoit le Grand Prix national de la photographie.

En 1984, il meurt à Beaulieu-sur-Mer.Brassaï amour de Paris

Dietrich selon Brassaï

 

L’hôtel de ville, théâtre de cette exposition à été édifié en 1873 sur la grande place de Grève, avec une longueur de 110 mètres, une largeur de 85 mètres et une hauteur de 48 mètres, il est le plus grand hôtel de ville d’Europe.

On doit le premier bâtiment de l’Hôtel de Ville au roi François Ier (1515 – 1547) qui décida de doter la cité d’un hôtel de ville digne des Parisiens. C’est l’architecte italien Dominique De Cortone, surnommé « le Boccador », qui débuta la construction de style Renaissance en 1533 pour ne s’achever qu’en 1628 sous Louis XIII.

Après le terrible incendie, lors de la Révolte de la Commune, qui décima le palais en 1871, le bâtiment de l’Hôtel de ville de Paris fut reconstruit entre 1871 et 1882 par les architectes Théodore Ballu et Edouard Deperthes.

La place de Grève, rebaptisée Place de l’Hôtel de Ville le 19 mars 1803, a été le théâtre d’épisodes majeurs de l’histoire de Paris.(source: Paris.fr)

L’Hôtel de ville se visite, de la salle des fêtes, à la salle des prévôts, jusqu’au bureau du Maire.

Le service du protocole organise, du lundi au vendredi, des visites commentées gratuites des salons de réceptions de l’Hôtel de Ville. (source Paris.fr)

Un prochain sujet d’article peut être …

crédit photos l'Hotel de Ville de Paris
crédit photos  Paris.fr

Je vous souhaite un début d’année stimulant, excitant et prometteur !

A deux jours de l’Epiphanie j’ai pensé que la recette de la galette des rois pouvait vous faire plaisir, alors n’hésitez pas, cliquez sur le lien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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