Le mois de juillet s’est retiré sur la pointe des pieds nous laissant en cadeau le flamboyant mois d’août, promesse pour moi de retrouvailles en terre connue et chérie : la Suéde
Pas question évidemment de partir sans livre, quelques téléchargements plus tard, mon Ipad symboliquement alourdi (même pas mal), sous le bras, je suis parée pour les 2h30 d’avion, les jours de bronzette sur le ponton et les journées pluvieuses sous la véranda.
Dans ma sélection numérique, (mais elle existe version papier, bien sur) il y a :
-Le bruit des autres, premier livre d’Amy Grace Loyd, où Célia, jeune veuve de 40 ans, propriétaire d’un immeuble à Brooklin, discrète, sans histoire, choisit ses locataires à son image, jusqu’à l’arrivée de Hope, femme flamboyante, fragile et troublante. Son monde feutré va alors basculer doucement dans l’imprévu , la curiosité, la sensualité voire la perversité.
–Le temps des vrais bonheurs de Roopa Farooki, auteure anglaise, d’origine pakistanaise raconte les quêtes, les aspirations et les espoirs de Aruna, jeune femme d’origine bengali à la recherche de son passé, rappelant dans la quatrième page de couverture une citation d’Oscar Wilde « Dans ce monde, il n’y a que deux tragédies.La première est de ne pas obtenir ce que l’on veut, et la seconde est de l’obtenir ». A méditer..
– Dans un tout autre registre le dernier livre de David Carkeet Une putain de catastrophe, met en scène à nouveau son héros de linguiste Jeremy Cook à l’esprit loufoque,, étudiant cette fois les problèmes de communication d’un couple banal.
-Enfin, Excursions dans la zone intérieure de Paul Auster vient achever son exploration intellectuelle entamée lors de son premier volet Chronique d’hiver .
A noter que le 21 aout, David Foenkinos sortira son dernier opus Charlotte, plus grave que les précédents, sur la peintre allemande Charlotte Salomon, morte à Auschwitz en 1943.
Les livres qui suivent ne sont pas des perdreaux de l’années, certes, certains sont sortis en Poche, d’autres pas, (pour les anti-tablettes) mais je les ai choisis quand même :
–Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka prix Fémina étranger 2012, un récit historique évoquant ces japonaises, qui quittèrent leur pays en 1919, pour vivre « l’American dream « incarné par des futurs époux hypothétiquement jeunes, riches et beaux. La réalité sera tout autre, émaillée de misères, de malheurs et de déconvenues.
–Une famille anglaise d’Helen Walsh, chronique du racisme ordinaire, sur fond des années Thatcher dans une petite ville du nord de l’Angleterre.
–Les Mères de Samantha Hayes, à la fois thriller psychologique et étude sur le couple, la maternité et la solitude.
–Si le bonheur m’était conté de David Lelait-Helo, la recherche du bonheur à travers des contes yiddish, tsiganes, africains ou arabes, des légendes sud -américaines ou indiennes, des leçons de vie chinoises, apaches ou grecques pour 6, 20 € (pocket).
Que vos vacances ressemblent aux miennes, le nez dans un bouquin, sur une ile, loin de la fureur et du bruit.
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