Je le reconnais volontiers le sapin, la déco de Noël, les cadeaux, les réunions de famille et la galette des rois m’ont fait faire l’impasse sur les lectures de décembre.Cependant, j’ai mis les bouchées doubles en janvier pour vous livrer une sélection des derniers livres de la rentrée 2015 .Evidemment, il en manque, j’ai bien sûr acheté le dernier Houellebecq mais je l’avoue, je n’ai pas eu le temps de le lire, ce sera pour février.Voici mes trois coups de coeur du mois.
–GILLES LEROY : Le monde selon Billy Boy
A l’aube des années 1960, Eliane, orpheline de père, soeur de Myriam (déficiente mentale) a 20 ans, elle est amoureuse d’André , beau gosse, séduisant et ….bien plus jeune que prévu .A l’issue de leur premier week-end d’amour, elle tombe enceinte. Il s’avère qu’il est mineur, que ses parents ne veulent pas d’elle, que sa propre mère la met dehors et que envers et contre tout elle décide de garder son bébé. Cet enfant qui va naitre c’est l’auteur, Gilles Leroy, Eliane et André sont donc ses parents. Chronique familiale, pleine de tendresse, d’amour et d’émotion, qui nous rappelle que la vie des femmes il n’y a pas si longtemps n’était pas simple .
-VALERIE TONG CUONG : Pardonnable, Impardonnable
Milo a 12 ans, Marguerite, sa tante, en a 27, mais pour cette course effrénée en vélo ils ont le même âge, réunis dans le même bonheur, la même joie et la même légèreté, malheureusement le destin va s’en mêler et bousculer l’ordre des choses.
Un caillou sur la route et la vie ne sera plus jamais pareille, commence alors une longue descente aux enfers pour Céleste, sa mère, Lino, son père, Jeanne, sa grand-mère et bien sûr Marguerite. Face au coma du petit garçon, les vieilles querelles, les mensonges et les malentendus remontent à la surface. La culpabilité aussi, pardonnable ou impardonnable ?
–LAURENT GAUDÉ : Danser les ombres
L’auteur du Soleil des Scorta (Prix Goncourt 2004) nous transporte cette fois à Haïti, le pays de Lucine, de sa petite soeur Nine, de Saul et de Lili, de leurs amis et de leur famille. Il nous raconte leur misère, leurs fêlures, leurs espoirs et leur joies jusqu’a ce que leur vie bascule le 12 janvier 2010, jour du séisme qui fit 300 000 morts. L’auteur y célèbre leur courage, leur solidarité et leur force. Sur fond d’esprit Vaudou, les morts rôdent et se confondent avec les vivants nous laissant pantois et abasourdis.

Je vous souhaite un dimanche de lecture sous la couette, tasse de thé et carré de chocolat à portée de main !
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